
Le projet d’annexe du marché de Rungis, tourné vers les producteurs locaux et les circuits courts, doit être annoncé ce vendredi par le gouvernement.
Le gouvernement doit annoncer vendredi une extension du marché de gros de Rungis dans le Triangle de Gonesse (Val-d’Oise), a appris l’AFP mercredi de sources locales et parlementaires, pour relancer l’emploi et pallier l’abandon du mégacomplexe Europacity, au nord de Paris.
La question est sensible pour le territoire où la défense des zones agricoles continue de mobiliser des centaines de défenseurs de l’environnement. Une ZAD (« zone à défendre ») avait été installée dix-sept jours en février dernier, avant l’expulsion de ses militants. Le projet d’annexe de Rungis serait tourné vers les producteurs locaux, les circuits courts de l’Oise et du Vexin. Il y a un intérêt écologique, en évitant des contournements routiers, depuis Rungis (Val-de-Marne), en banlieue sud.
Un projet de 600 M€
Le projet, porté par la société gestionnaire de Rungis Semmaris, représenterait un investissement de 600 millions d’euros avec un potentiel de 2000 à 5000 emplois, selon un rapport remis au Premier ministre en décembre 2020 et dont l’AFP a eu connaissance. Il doit s’étendre sur un terrain de 50 à 100 hectares, ajoute ce document.
L’annonce de l’installation d’une extension de Rungis dans le Triangle de Gonesse signerait le commencement de l’urbanisation d’une partie de ces terres agricoles étendues sur 700 hectares.



